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dimanche 13 novembre 2016
vendredi 4 novembre 2016
jeudi 27 octobre 2016
mardi 27 septembre 2016
Un plan... C'est fait pour être changé!
Nos sacs à dos sont achetés. On avait des prix pour les billets de train et de traversier. On a négocié nos billets d'avion. On était attendu chez des gens formidables qu'on avait hâte de rencontrer.
Et après des mois de préparations...
Le taux de change avait continué de monter. Les hôtels (Déjà peu nombreux à nous acceuillir tous les six) nous ont mentionné être fermés entre janvier et mars. On ne pouvait pas rester sur le territoire plus de trois mois à moins de demander un visa couteux. L'hiver se serait installé avec du froid plus qu'on en voulait. On ne pourrait pas se baigner autant. Certains trains n'étaient plus offerts. Les traversiers ne traversaient plus.
Et on s'est demandé si l'Europe était ce que nous souhaitions vraiment. Peut-être qu'on pouvait attendre et y aller quand on pourrait vivre intensément ce côté du monde. Faire à moitié ce qu'on peut faire en entier ne nous ressemble pas beaucoup.
Donc, on reste de ce côté-ci! Dans notre Amérique qui nous cache encore de nombreux secrets. Ce n'est même pas triste. C'est exactement ce qu'on aime : Changer d'idée. S'adapter. Ne rien prévoir. Vivre!
Merci à ceux qui nous attendaient! Vous nous attendrez un peu plus longtemps (On devra attendre aussi :-D), mais on viendra! J'ai écrit à chacun de vous. J'espère que je n'ai oublié personne.
France, Croatie, Italie, Suisse, Angleterre, Espagne, Portugal, Islande... Ce n'est que partie remise! On vous dit : "À bientôt!"
lundi 12 septembre 2016
La fois où j'ai eu peur pour vrai!
Je n'ai peur de rien. Sincèrement. Peut-être que je suis inconsciente, mais je ne me pose pas beaucoup de questions. Je pense que la vie est belle et que l'on doit la respecter en la vivant le plus possible.
La peur permet à l'instinct de rester attentif. Et j'écoute. Cette petite voix en moi qui sait en tout temps ce que je dois faire ou pas. Je ne me suis jamais trompée. Parce que j'ai écouté ce qui était vraiment important.
Mais il y a un an, j'ai eu peur... Pour vrai. Je ne m'écoutais plus aussi bien. J'ai pris rendez-vous avec mon médecin. Quand elle m'a rappelée, je savais que ça n'allait pas.
Mon corps se faisait du mal. J'étais très malade. Mes reins ne fonctionnaient plus, j'étais attendue à l'urgence. Tout a été vite... De nombreuses prises de sang, une biopsie et plusieurs examens montraient une maladie incurable rare qu'il fallait contrôler. On a pensé à la dialyse. À la greffe aussi.
J'ai demandé pourquoi aux médecins. Ils n'avaient pas de réponses. Au fond, je n'avais pas vraiment besoin de réponse médicale. Je savais déjà pourquoi : J'étais fatiguée et mon corps avait abandonné.
Et c'est là que j'ai eu peur. Parce que j'avais quatre enfants. Que j'étais mariée et que je devais maintenir notre famille. Parce que j'avais encore des rêves. Que j'étais encore jeune. Que je ne voulais pas le pire..... Que je voulais vivre!
La maladie s'attaquait aussi à mes yeux. J'ai fait une mononucléose. J'avais les premiers symptômes de la polyarthrite rhumatoide.
J'ai pris divers médicaments (Jusqu'à huit différents par jour pendant quelques semaines) et de la cortisone à haute dose. Mais mon corps n'en a pas voulu. J'ai été hospitalisée parce que j'ai eu tous les effets rares et dangereux. Le sevrage a été long. Par contre, mes reins sont repartis.
J'ai dû m'arrêter. Ça tombait bien parce que les enfants avaient aussi besoin de s'arrêter. Ils voulaient revoir l'hiver. Ils voulaient jouer dans la neige. On s'est adapté.
Je suis maintenant stable, mais sous immunosuppresseurs. Je ferai de l'insuffisance rénale pour toujours. La mononucléose s'est estompée. Mes yeux vont mieux. La polyarthrite fait partie de moi maintenant. La douleur est ma nouvelle amie.
Mais je vais bien. Tranquillement, j'ai repris le dessus. J'ai changé... physiquement et psychologiquement. J'admire mon corps pour la force dont il a fait preuve. J'admire mon esprit pour la puissance qu'il a déployé.
Et pourquoi je vous dit ça? Parce que la vie est belle et qu'on la néglige trop souvent. Que tout peux s'arrêter n'importe quand. On ne sait pas quand ni comment.
Profitez de tout ce qui compte le plus. Dites "Je t'aime" le plus possible. Ne perdez pas de temps à vous comparer. Aimez-vous. Prenez le temps de savourer chaque seconde et arrêtez d'attendre le futur. La vie c'est maintenant!
Je vous le dit aussi pour tous ceux qui m'ont dit ou écrit qu'ils ne voyageaient plus depuis que la maladie faisait partie de leur vie. Je veux que vous sachiez qu'on peut rêver ET réaliser quant même. On s'adapte encore et je vous dirai comment.
Quant à moi, je me suis reposée et je peux repartir. Plus solide et à l'écoute. Nos prochains voyages seront encore plus lents... Il faut que je respecte ce corps qui a changé, qui est le mien et que j'aime, mais qui est plus lent aussi. Je veux prendre le temps de comprendre et d'écouter. Je vais continuer, chaque jour, lentement et avec amour.
Faites-en autant. Partez. Vivez. Aimez. Riez. Parce que vous ne savez pas quand tout s'arrêtera... N'ayez pas de regrets. Foncez.
vendredi 2 septembre 2016
Enceinte et avec des bébés. Par avion, par bateau et maintenant par la route. Voyager est un projet de famille et nous le vivons au quotidien.
Après quelques voyages en tout-inclus, nous avons acheté notre premier motorisé. Deux voyages plus tard (L'un de deux mois et l'autre de quatre mois), nous décidions de vivre le voyage comme un mode de vie. Nous avons tout vendu... Ou presque! Il nous reste bien quelques effets personnels.
Nous vivons maintenant dans notre fifthwheel, notre maison. Nous avons pris la route en avril 2013.
Nous avons habité l'ouest du Canada, traversé d'un océan à l'autre les États-Unis. Nous sommes restés pour profiter de l'hiver québécois et visité de nombreux parc nationaux. Nous allons là où la vie nous mène et avons choisi de vivre plutôt qu'exister.
Six Nomades c'est...
Nathalie, André, Jonathan, Johanna, Nayten et Keanan.
C'est une famille amoureuse de la vie, rêveuse de possibilités et ouverte sur l'univers... même au delà! Nous sommes nomades et libres. Nous sommes fulltimers et unschoolers!
Ce blogue est pour la vie, le voyage, l'aventure et le rêve. On espère vous offrir la réflexion que tout est possible. Que les seules limites sont celles que l'on s'impose.
mardi 23 août 2016
J'ai de la peine!
La semaine dernière, il y a eu un enfant oublié. Il y a eu aussi un enfant sauvé de la guerre, tout seul. Il y a tous les enfants qui reprendront la route de l’école après un été trop chargé. Et ceux de la garderie qui y sont si longtemps. Il y a l’enfant qu’on laisse pleurer la nuit. Celui qu’on enferme dans sa chambre. Celui qui dort dans la rue.
Et j’ai de la peine...
Parce que ces enfants vivent les conséquences d’un monde d’adulte qui les a oubliés. Un monde où tout doit être pareil et conforme. Un monde où tout va vite. Où l’argent dicte les règles. Où le pouvoir rend puissant.
Qu’arriverait-il si on écoutait nos enfants? Si on les aimait vraiment? Si on leur accordait du temps?
On se compare pour être tous identiques. On voudrait être unique, mais on adapte nos comportements sur ce que les autres pensent de nous. On ne réfléchit plus. On n’agit plus.
On travaille pour fonder une famille et on a des enfant parce qu’on a envie d’en avoir. Ensuite, on travaille encore plus parce que « les enfants, ça coûtent cher ».
On a hâte qu’ils retournent à l’école. On a hâte qu’ils aillent aux camps. On a hâte qu’ils se couchent. On a hâte qu’ils soient chez grand-maman. On a hâte qu’ils ne soient jamais là.
Et ils sont seuls parce qu’on a oublié que tout ce qu’ils veulent c’est qu’on les aime.
J’ai de la peine pour l’humanité. J’espère que viendra le jour où on ne travaillera pas toujours plus pour posséder toujours trop et que l’on prendra le temps.
Quand viendra ce jour...
Il n’y aura plus d’enfants oubliés.
Il n’y aura plus d’enfants seuls.
Il n’y aura plus d’enfants tristes.
Il n’y aura que l’amour... Simple. Pur. Fort.
Et j’ai de la peine...
Parce que ces enfants vivent les conséquences d’un monde d’adulte qui les a oubliés. Un monde où tout doit être pareil et conforme. Un monde où tout va vite. Où l’argent dicte les règles. Où le pouvoir rend puissant.
Qu’arriverait-il si on écoutait nos enfants? Si on les aimait vraiment? Si on leur accordait du temps?
On se compare pour être tous identiques. On voudrait être unique, mais on adapte nos comportements sur ce que les autres pensent de nous. On ne réfléchit plus. On n’agit plus.
On travaille pour fonder une famille et on a des enfant parce qu’on a envie d’en avoir. Ensuite, on travaille encore plus parce que « les enfants, ça coûtent cher ».
On a hâte qu’ils retournent à l’école. On a hâte qu’ils aillent aux camps. On a hâte qu’ils se couchent. On a hâte qu’ils soient chez grand-maman. On a hâte qu’ils ne soient jamais là.
Et ils sont seuls parce qu’on a oublié que tout ce qu’ils veulent c’est qu’on les aime.
J’ai de la peine pour l’humanité. J’espère que viendra le jour où on ne travaillera pas toujours plus pour posséder toujours trop et que l’on prendra le temps.
Quand viendra ce jour...
Il n’y aura plus d’enfants oubliés.
Il n’y aura plus d’enfants seuls.
Il n’y aura plus d’enfants tristes.
Il n’y aura que l’amour... Simple. Pur. Fort.
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