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mercredi 10 janvier 2018

Du bon pain maison!


Je fais mon pain tous les jours... Ou presque. Je fais aussi des crêpes, des gaufres et des bagels. Des chocolatines ou des croissants aussi.

Ma recette de pain m'est plutôt personnelle puisque j'ai fait plusieurs tests avec d'autres recettes et qu'il manquait toujours un petit quelque chose. J'ai gardé ce que j'aimais et j'ai inventé MA recette. N'hésitez pas à faire des modifications vous aussi et cuisinez VOTRE pain.

Donnez-moi vos commentaires quand vous essayerez. Et partagez ce que vous changerez.

Ingrédients :
1,5 tasse d'eau chaude
1 cuillère à soupe plein de levure traditionnelle
1 cuillère à soupe de miel (Idéalement non pasteurisé)
0,75 cuillère à soupe de sel
1 tasse de farine de blé
3 tasses de farine tout usage non blanchie
Un peu de beurre

Préparation :
- Mettre l'eau chaude dans un bol et y ajouter la levure traditionnelle et le miel. Mélanger jusqu'à dissolution et laisser monter la levure une dizaine de minutes.
- Ajouter le sel et mélanger.
- Ajouter la farine de blé et 2 tasses de farine tout usage non blanchie et mélanger. La pâte sera collante.
- Verser le reste de la farine tout usage non blanchie sur le comptoir (Ou une table). Faire tomber la pâte dans la farine.
- Pétrir en pliant pendant environ cinq minutes. La farine n'aura pas pénétrée en totalité.
- Laisser la pâte sur le comptoir, la couvrir avec un linge sec et propre et la laisser monter autour de trente minutes.
- Pétrir la pâte avec le reste de la farine pendant environ dix minutes.
- Beurrer un plat en n'oubliant pas les rebords.
- Rouler la pâte dans la farine (Juste pour couvrir) et la mettre dans le bol.
- Chauffer le four juste assez pour qu'il soit chaud et y mettre le bol contenant la pâte recouvert du linge propre que vous aurez mouillé à l'eau chaude.
- Laisser monter jusqu'à ce que la pâte touche le linge. Retirer celui-ci.
- Laisser monter pour un total de deux ou trois heures.
- Cuire à 350F pendant quarante minutes.

La croûte sera croustillante et la mie très moelleuse. J'emballe toujours mon pain dans le linge mouillé à sa sortie du four pour rendre le pain très mou, mais garder sa croûte.

J'aime ajouter des graines de tournesol ou du chanvre de temps en temps.
Pour un pain plus «cochon», j'y ajoute des rondelles de chocolat noir ou je l'abaisse avec de la cassonade avant de le pétrir.

mardi 14 novembre 2017

Cuisine de nomades!

Mangez-vous juste des hamburgers ou des hotdogs? Vous devez aimer les sandwichs? Vous allez souvent au restaurant?

Ces questions, elles reviennent souvent! Pour y répondre : Non, on ne mange pas que des hamburgers ou des hotdogs. Oui, on aime les sandwichs même si on n'en mange pas aussi souvent que vous le pensez. Non, on ne mange pas au restaurant. Je dirais presque jamais. Je compte sur les doigts d'une main les fois où c'est arrivé cette année! 

Mais vous mangez quoi alors? C'est une excellente question!

Manger est un réel plaisir bien avant de n'être qu'une nécessité. On adore manger et on mange de tout. Mais pour moi, manger doit aussi être synonyme de qualité. Je cuisinais avant que l'on voyage. Je cuisine encore... presque tout en fait.



Du yogourt au pain en passant par chacun de nos repas principaux. Des desserts aux déjeuners. Des collations aux lunchs de route. Je cuisine tout et je désire que nos aliments soient naturels et sains. Nous ne voulons pas de gélatine, d'aliments transformés, d'OGM, de sucralose ou de toutes formes de mots avec trop de lettre qu'on ne peut prononcer et qui changent la valeur de ce que l'on mange.

Que l'on voyage ou pas, c'est une priorité pour nous. On a donc adapté notre cuisine de nomades pour cuisiner comme avant et comme à la maison. Parce que dans le fond, on est à la maison! Et surtout... Ce n'est pas parce que l'on est en camping que l'on est obligé de manger «tout croche».

Même avec moins d'espace, d'ustensiles, de plats ou d'appareils, je peux tout faire. Il suffit d'un peu d'envie et de beaucoup d'imagination.

J'ai donc décidé de vous partager mes recettes et trucs pour vous permettre, et vous donner le goût, de bien manger même quand vous partez.

Vous avez des idées ou des suggestions? Vous désirez une recette? Écrivez moi!!!

lundi 16 octobre 2017

En attendant de repartir...

Je ne me souviens pas d'avoir vécu un aussi bel automne. C'est peut-être que la vie nous voulait ici un bout de temps et qu'elle a mis du bonheur pour nous garder plus longtemps. J'espère qu'elle nous offrira un hiver plein de neige pour prolonger le plaisir d'en profiter.

En attendant de repartir, on savoure la beauté de notre bout du monde. Les couleurs ajoutent de la joie et la chaleur ajoute de l'été... qu'on n'a pas vraiment eu!




Le silence a pris la place aux bruits qu'on n'en pouvait plus d'entendre. La nature a pris la place à la ville qu'on n'en pouvait plus de vivre. C'est lent et apaisant. C'est simple!











On marche dans le bois, on passe des heures à explorer, on s'assoit pour regarder, pour rire, pour vivre. Les fleurs poussent, les arbres bourgeonnent, les papillons virevoltent, les oiseaux chantent.

En attendant de repartir... On prend le temps de rester!

mardi 8 août 2017

Rêver tout bas. Réaliser bien haut!

Parfois, les rêves ont besoin d'être silencieux. Ils vivent dans un chuchotement pour devenir vérité.

On les garde au creux du coeur pour éviter les non-dits ou les dits trop fort. Pour taire les malheureux, les peureux et les chialeux. Pour éloigner les "Ça ne marchera pas", "Ça n'a pas de bon sens" et les "Ben, voyons donc!".

On rêve tout bas pour encrer ses désirs dans l'univers, pour les rendre réels dans notre esprit et pour les désirer dans notre âme. On laisse entrer le silence dans sa vie.

Puis un jour, le désir est un fait qu'on expose au monde et qu'on raconte bien haut pour partager et en vivre la réalité. Il n'y a que le bonheur de profiter du bruit que fait la vie.

Et on rêve tout bas à nouveau...


dimanche 8 janvier 2017

Faire ses prises de sang aux États-Unis.

Cette année, nous devons composer avec une donnée supplémentaire : La maladie. Je vais bien et je suis stable, mais elle est en moi. Je dois être suivie régulièrement pour s’assurer qu’elle ne progresse pas et que mon corps continu de bien répondre à la médication. Pour ce faire, j’ai des prises de sang mensuelles à faire.


Comme je voulais voyager, j’ai trouvé la solution pour y arriver tout en faisant mon suivi : Je vais en clinique privée. Aux États-Unis, certaines cliniques offrent aux étrangers, moyennant une inscription et des frais pour chaque prélèvements, la possibilité de faire les analyses.

Comment ça fonctionne?
- On s’inscrit via Internet sur le site de la clinique
- On choisit les prélèvements à effectuer
- On fait le paiement en fonction de nos choix
- On imprime la prescription
- On se présente à la clinique la plus proche
- On reçoit les résultats via notre dossier personnel sur le site de la clinique

Deux conseils :
- Lors du paiement, il est important de donner une adresse américaine afin que la prescription soit émise par un médecin américain. Les prescriptions étrangères ne sont pas acceptées. Vous pouvez utiliser l’adresse où vous séjournez (Camping, Hotel).

- Lorsque vous recevez vos résultats, vous pouvez les sauvegarder en format « pdf », les envoyer par courriel ou les imprimer. Ils sont votre propriété.

Pour ma part, j’ai une entente avec mon néphrologe à qui j’envoie mes résultats par courriel tous les mois. Il est ainsi en mesure de connaitre mon état de santé et de faire mon suivi. En cas de problème, il peut me joindre en tout temps. J’ai avisé ma pharmacie, qui de toute façon ne me donnait pas mes médicaments si je ne faisais pas mon suivi! et mon assurance de voyage qui accepte de me couvrir compte tenu des circonstances.

Notre route est donc maintenant parsemée d’arrêt en clinique tout en planifiant l’itinéraire selon l’emplacement de celle-ci. Mais je voyage... Et ça, c’est fantastique!

Ne vous arrêtez pas aux contraintes qui se présentent. Voyez-les comme la possibilité de les traverser et de vous rendre plus fort. Trouvez une solution... Il y en a toujours une!

jeudi 29 décembre 2016

Quand les douaniers posent des questions!

C’était l’une des nombreuses fois que l’on traversait aux USA pour une longue période. Par habitude, et expérience, j’avais réuni tous nos papiers que l’on tend au douanier avec politesse. Tout est prévu, tout est détaillé, tout est en règle.


Mais on est toujours prêt au pire. On ne le souhaite pas sauf que ça fait partie des risques. Quand on ne peut pas offrir de réservations pour tous les mois de notre séjour, quand on a des enfants d’âge scolaire et quand on est dans la classe ouvrière supposée être au travail à temps plein, on s’expose à des doutes, des suppositions et des questionnements.

Il y a deux scénarios possibles pour que le pire devienne réalité : La garde du passeport pour une entrevue plus personnelle et le refus d’entrer dans le pays hôte. 

Cette année, l’une de ces possiblités est devenue réelle : Le douanier a gardé nos passeports! On devait rendre les clés et se rendre dans le bâtiment principal. Ils avaient plus de questions auxquelles ils voulaient des réponses.

- Où on allait? Pourquoi?
- Avions-nous une preuve de résidence aux USA?
- Combien d’argent on avait en banque? 
- Avions-nous les autorisations pour l’école?
- Quels étaient nos liens avec le Canada?
- Comment on pouvait vivre aussi longtemps sans salaire?
- Est-ce que l’on avait un emploi qui nous attendait? Où?
- Était-ce notre premier voyage? Les derniers étaient quand? Où? Pour combien de temps?
- Pourquoi on entrait aux USA chaque année?

On a discuté, prouvé nos liens et nos liquidités. Ils ont fait des appels, vérifié nos dires. Après près d’une heure, on a récupéré nos passeports, les papier de nos véhicules et nos clés. On est maintenant avisé que l’an prochain, ils vérifiront à nouveau et que l’on devra encore prouver. La pile de papier que je tends au douanier sera plus épaisse, mais on sera prêt!

J’y repense et on était calme. Pendant que les vérifications se faisaient, on pensait aux autres plans possibles si on se voyait refuser l’entrée. Ce n’était pas catastrophique. Ça fait partie des risques et on le savait.

Ce que je garde en tête est à quel point la vérité nous a été nécessaire. Je sais que certaines familles ne disent pas tout à leur passage aux douanes. Ça semble plus simple de mentir, mais si il nous avait fallu prouver nos mensonges, nous n’aurions pas récupéré nos passeports. J’ai toujours donné le conseil de dire la vérité et je ne peux qu’avoir envie de le dire plus fort. Soyez francs, honnêtes et respecteux.

Et surtout.... Soyez prêts!

vendredi 19 août 2016

C'est le temps des vacances!

Nous n’avons pas pris de vacances en été depuis des années. C’est certain que quand on part TOUT l’hiver, on essaye de garder l’été pour travailler! De toute façon, comme tout le reste de la planète prend ses vacances dans ce temps là, il y a du monde partout pis on haït ça. Ça fait donc bien notre affaire de travailler et de juste profiter du soleil.

Sauf que cette année, comme nous sommes revenus depuis un peu plus longtemps, on a décidé de s’accorder deux semaines. Évidemment, nous n’allions tout de même pas prendre de temps sur le reste du monde et devoir composer avec la foule. On a donc laissé les semaines dont tout le monde veut (Sauf nous!) à ceux qui les veulent et on a pris les semaines que plus personne ne peut ou ne veut prendre.


Pu personne nul part!

Pis en plus... Ben, c’est la rentrée et pour nous, ça n’existe pas!

Ainsi donc, pendant que les vacances sont finies pour tout le monde et que les enfants retournent s’assoir sur les bancs d’école... Nous, on profite encore du soleil!

Alors? Bonne rentrée aux enfants. Bon retour au travail pour le reste.

Nous, on part en vacances!

mercredi 8 juin 2016

Assurances et droits de sortie!

Dans le meilleur des mondes, on partirait tous la tête paisible en étant convaincu que tout ira bien lors de notre voyage : Pas de maladies, pas de blessures, pas d’intoxication.

Dans la vraie vie, malgré le voyage, on est parfois malade à l’autre bout du monde, on se casse une jambe dans un sentier célèbre ou on est victime d’un fruit mal lavé. Et ça tourne mal... Ou peut-être pas si on est bien assuré.


D’abord, au Québec, on a la RAMQ. Elle couvre tous les frais, quels qu’ils soient, quand il arrive un pépin au Québec. Mais si tôt que l’on franchit la frontière vers ailleurs, elle n’est plus notre alliée. En cas de frais médicaux, elle ne couvrira que jusqu’à un maximum de 100,00$ par jour. Qu’arrive-t-il avec les suppléments de ce plafond? Tout dépend si nous avons souscrit à une assurance voyage parce que c’est à ce moment précis que cette dernière entre en oeuvre. Encore faut-il avoir souscrit à cette  assurance... Avant de partir!


Pour être assuré avec la RAMQ, il faut être résident du Québec et ne pas être absent du territoire québécois plus de 183 jours par année. Par contre, les séjours de moins de 21 jours ne sont pas calculés et tous les sept ans, il est autorisé de quitter le Québec pour une année complète, soit du 1er janvier au 31 décembre. Il suffit de faire la demande auprès de la RAMQ au moins trois mois avant le départ.

N’oubliez pas que « territoire québécois » veut dire au Québec. Le reste du Canada ne fait pas partie de l’équation et il nous faudra une assurance, même pour un aller-retour au Nouveau-Brunswick ou en Ontario. Dès que nous quittons les limites du Québec, la RAMQ ne couvre plus les frais se rapportant à notre état de santé.

Pour pallier les frais occasionnés par un problème accidentel ou médical, il nous faut prendre une assurance maladie de voyage offerte par une assurance privée. Cette assurance prendra le relai pour tous les frais encourus assurables à votre contrat. Il est important d’être tout de même couvert par la RAMQ puisque l’assureur couvre en lien avec votre assurance territoriale. Si pour une raison ou une autre, vous n’étiez plus couvert par la RAMQ, il vous faudrait prendre une assurance de type expatriée. Celle-ci est beaucoup plus onéreuse, mais c’est une option qu’il est toujours possible de prendre.

De plus, l’assurance médicale de voyage n’est valide uniquement qu’en cas de maladie ou d’accident qui n’étaient pas préexistants. Par exemple, si vous décidiez de partir malgré un rhume sans en avertir votre assureur et que pendant votre voyage, votre rhume se transformait en pneumonie nécessitant des soins, votre assureur pourrait refuser de payer pour cause de maladie existante. Aviser son assureur de tout changement à son état de santé avant de partir est certainement la meilleure solution.

Si vous souffrez d’une maladie permanente et que souhaitiez tout de même voyager, il est possible de le faire si votre état de santé est stable. Normalement, la plupart des assureurs demandent un délai d’au moins 90 jours pendant lequel votre maladie n’a pas progressé, que votre médication n’a pas changé et que votre médecin n’a pas remarqué de changement notable. Vous pouvez donc vous aussi profiter des joies de voyager. N’oubliez pas de demander vos prescriptions et d’en garder une copie. De plus, apportez avec vous vos médicaments pour toute la durée de votre voyage. Il est parfois difficile d’avoir accès aux médicaments dans certains pays.

Aussi, consultez le site du Gouvernement du Canada pour connaitre les conditions de sécurité du ou des pays que vous souhaitez visiter. Lorsque le Gouvernement émet un avertissement, les assureurs refuseront de vous assurer ou de vous indemniser en cas de besoins. Pour certains pays, l'avertissement concerne l'ensemble du pays, il vous sera donc impossible de vous y rendre en toute sécurité, tandis que pour d'autres, il ne sera émis que pour une partie du pays. Dans ce cas, vous pourrez voyager dans ce pays à la condition de demeurer en zone sécuritaire.



Finalement, avant de prendre une assurance privée, consultez vos cartes de crédit ou votre assurance collective. Ces dernières offrent souvent la couverture voyage allant de 3 à 60 jours. Si c’est le cas, vous n’aurez donc pas besoin de souscrire à une autre assurance. Il vous suffira d’en aviser la compagnie pour laquelle vous êtes couverts.

Par contre, si votre voyage est d’une durée plus grande que l’offre de votre carte de crédit ou de votre assurance collective, prenez le temps de demander une soumission à une assurance privée pour toute la durée de vos vacances afin d’éviter les mauvaises surprises si vous deviez être hospitalisé lors du transfert des deux assurances. Par exemple, votre assurance collective offre une assurance voyage jusqu’à 30 jours, mais votre voyage est de 45 jours. Vous souscrivez donc à une assurance complémentaire pour les 15 jours supplémentaires. À votre 21ême jour de voyage, vous avez un accident d’auto et êtes hospitalisé pour diverses blessures. Lorsqu’arrivera la fin de votre assurance offerte par votre assurance collective, soit 9 jours après votre accident, l’assurance complémentaire que vous aviez prise pourrait refuser votre couverture et rompre le contrat puisque votre état de santé n’est pas stable et que vous avez maintenant une condition préexistante.

Voyager la tête libre est certainement ce qu’il y a de mieux. Même en prenant toutes les précautions, on n’est jamais vraiment certain de ce que l’avenir réserve... En voyage ou pas! C’est pourquoi, prendre le temps de réfléchir à nos besoins d’assurance est à prendre au sérieux. Certains pays offrent des soins médicaux très abordables tandis que d’autres peuvent nous hypothéquer pour le reste de notre vie, et même au-delà.

Demandez plusieurs soumissions. Prenez des notes. Parlez à d’autre voyageurs. C’est toujours mieux quand on est bien informé.

Soyez prudent!

lundi 1 juin 2015

8840 - Le Alien Form!

Il est assez facile d’entrer en territoire américain quand on est canadien. Surtout quand on est un « alien ». Par contre, il faut tenir compte des conditions d’entrée. On entend souvent dire qu’il est possible d’être aux États-Unis pour une période de six mois par année. Dans les faits... C’est faux!

Le gouvernement américain a une façon bien à lui et assez particulière de  calculer le nombre de jour où il est possible d’être sur son territoire :

La totalité des jours de l’année en cours
+
Le tiers de l’année précédente
+
Le sixième de l’année qui venait avant la précédente.

En clair, ça veut dire : (En prenant l’exemple pour l’année 2014)
Tous les jours de 2014
Le tiers des jours de l’année 2013
Le sixième de l’année 2012

Ce grand total ne doit pas exéder 182 jours par année.

Ce qui veut dire qu’en réalité vous ne devez pas être plus de quatre mois par année aux USA. Au delà de cette période, vous pourriez être tenu de faire une déclaration d’impôts et de devoir payer des frais de résidence américaine. Sans compter que vous pourriez voir votre droit d’entrer sur le sol des USA refusé, parfois pour plusieurs années.

Heureusement, il est possible de contrer ce fastidieux calcul et d’être présent aux USA pour 182 jours par année civile. Pour ce faire, chaque adulte (Ou chaque alien) qui voyage doit remplir le formulaire 8840 de l’IRS avant le 15 juin de chaque année.

En quoi consiste ce formulaire? C’est une simple déclaration pour laquelle nous attestons n'avoir aucun lien de résidence avec les USA, que tous nos biens monétaires, familiaux et de résidence sont canadiens et que nous serons sur le territoire américain pour six mois afin d’y voyager.

Le formulaire est disponible sur le site de l’IRS à l’adresse suivante :
 http://www.irs.gov/pub/irs-pdf/f8840.pdf

La meilleure façon de le remplir est de l’imprimer, d’y inscrire les informations demandées et de le poster à l’adresse inscrite.

Voici comment remplir le formulaire :
Parties I et II :

Partie III : Cette partie doit rester vide à moins que vous n'ayez d'autres nationalités. Si c'est le cas, ne remplissez pas ce formulaire et vérifier auprès de l’IRS ce qu’il est tenu de faire.

Partie IV :

N’oubliez pas qu’il faut le remplir chaque année et que chaque adulte doit avoir son propre formulaire. De plus, il est essentiel de le poster avant le 15 juin, à l’adresse située à Austin au Texas, et assurez-vous d’y mette les bons frais postaux. Un retard dans la réception du formulaire par les autorités de l’IRS pourrait invalider votre demande.

Vous voilà prêts à vous présenter aux douanes en ayant la tête reposée et pleine d’envie de découvertes. Profitez-en! Vous avez six mois pour le faire :-D

mardi 19 mai 2015

L'envers de Six Nomades!

Nous passons nos hivers dans le sud.
Notre vie est calme et relaxante.
Vous voyageons en permancence.
Nous visitons des endroits fantastiques.

Tout ça, c’est vrai! Mais savez-vous ce que ça cache?


Parce que derrière la belle photo de plage, il y a peut-être de nombreuses algues. Que chaque destinations est d’abord un branle-bas de planifications. Que vivre sur la route implique de nombreuses concessions. Que les chicanes ne se sont pas arrêtés, que les pleurs arrivent souvent, que l’ennui prend de l’ampleur plus qu’avant.

Parce que derrière chaque blogue de voyage, il y a l’envers. Ce que l’on ne vous montre pas, ce que l’on vous cache. Ce qu’on essaye de se cacher à soi-même... Parce que voyager, c’est dur parfois!

La météo

Bien sur que de passer ses hivers dans le sud c'est mieux que de pelleter tout l'hiver ou de sortir à -30C! Par contre, le sud aussi à des périodes froides. En janvier 2014, en Floride, nous avons chauffé  jour et nuit pendant 17 jours sur 31. Nous avons porté nos mitaines et tuques. Nos manteaux. Sans compter la pluie qui a été omniprésente. De décembre 2014 à mars 2015, en Californie, Arizona et Nouveau-Mexique, nous avons chauffé toutes les nuits sans exception. À San Diego, il y a eu de la neige à Noël 2014.

Il faut être préparer à affronter le froid même dans le sud et surtout dans un VR. L'isolation n'est pas la même qu'une maison. Le vent, le froid, ça entre partout. Aussi, quand vient la météo sous zéro, à moins de disposer d'un plancher isolé et chauffé, il est fort probable que les tuyaux gèlent. L'entrée d'eau devra être coupée. Se faisant, vous n'avez plus d'eau.

Sans compter que de temps en temps, Dame Nature se déchaîne. D'une tempête de sable en Idaho, en passant par les alertes tornades de la Floride ou à la tempête de neige surprise au Nebraska. Le climat est imprévisible et peut faire tourner la plus belle aventure au pire cauchemar.

Tempête de sable en Idaho

 
Tempête de neige au Nebraska 

Et parlant de la pluie. Vous savez celle du printemps ou de l'automne. Celle qui dure des jours et qui nous garde prisonniers. La froide qui invite le vent. Pour se préparer à se marcher sur les pieds dans notre univers trop petit, ça prend de la volonté!

La route

Partir du point A au point B, c'est simple! Sauf si vous ajoutez une fifthwheel. Faire la route, ca veut dire maintenant vérifier les hauteurs de viaduc, les droits d'entrée de tunnel, les limites de poids des ponts, le pourcentage des côtes. Quand le planificateur d'itinéraire indique un temps de 5 heures, ça veut plutôt dire 6 heures 30. Parce qu'il faut mettre de l'essence, manger, faire pipi. Parlant d'essence, il faut s'assurer qu'un poste d'essence sera disponible toutes les trois heures. En diesel surtout et suffisamment grand pour le convoi que nous transportons. Heureusement, les truck stops sont présents sur les grandes autoroutes. Mais qu’advient-il des routes secondaires ou des villes? Il faut alors planifier les arrêts.

Avec les années, l'expérience s'est acquise. Je n'ai besoin maintenant que d'une heure ou deux pour planifier la route! Et ça, c'est si on ne change pas d’idée entre temps. Parce que ça nous arrive souvent et que nous adorons les routes secondaires!

Le ménage

Le ménage n'est jamais venu aussi souvent que depuis que nous vivons dans 400 pieds carrés. La poussière se loge dans chaque centimètres. Ce qui nécessite l'époussettage constant. Sans compter la vaisselle qui se fait entre une et cinq fois par jour parce que nous ne possédons que l'essentiel et que le grand plat blanc pour le gâteau sera nécessaire pour mélanger les muffins, pour brasser la salade et pour mettre les fruits au frigo. Il devra donc être laver après chaque utilisation.

Nous n'avons que deux assiettes chacun. Le même nombre d'ustensiles. Quand tout est utilisé, il faut soit manger dans nos mains soit laver. Et que dire des vêtements? Nous avons la chance d'avoir une laveuse... Format réduit! Je sais que vous ne voulez pas savoir combien de brassées de lavage je fais par semaine!

Le travail

Mon mari travaille la moitié de l’année. L'autre moitié, il est en vacances avec nous. Dit ainsi, ça semble idyllique. J'ai presque envie d'y croire! Dans les faits, mon mari travaille le double d'une semaine normale. Il travaille l'équivalent d'une année complète en quelques mois. Pendant ce temps, moi et mes enfants nous occupons de tout. On en profite pour sortir, évidemment, mais il n’en demeure pas moins que mon conjoint n'est pas là, que papa n'est pas là. Pour tout le monde, c'est un grand coup à donner. On planifie nos prochains voyages et on rêve de ce que nous verrons. Mais en attendant, les heures de travail se succèdent et la fatigue prend trop de place.

L’argent

Source constante de questionnements, l’argent est ce qui nous permet de continuer ou d’arrêter. Évidemment, nous en avions besoin avant aussi. Mais il était plus facile d’ajuster les dépenses en fonction du revenu. C'était stable, prévisible. Nous pouvions aussi travailler un peu plus si il arrivait un pépin. Maintenant, chaque sous est compté en fonction des mois sans travail qui viennent. Chaque dépense est scrutée afin de s’assurer que l’on peut se la permettre.

Quand on vit sur la route, le moindre incident peut changer le cour du voyage. Faire son budget relève de l’improbable parce que les données ne sont jamais fixes. Nous sommes à la merci de la vie!

L’ennui

Au début, on pense à nos amis, à nos familles. On voudrait partager avec eux. Ils ont leurs vies. On s'habitue à garder pour soi. On ne parle plus de notre aventure. Ça n'intéresse plus personne. On s'ennuie de le dire. On voudrait le raconter. Non pas pour l'envie que ça crée, mais pour l'envie d'en parler.

On s'ennuie aussi des détails : le fromage frais, la fondue. L'humidité, le vert des arbres ou le paysage qu'on connaît. On appelle ça le mal du pays. Même quand on veut être partout, les racines ne poussent que là où elles ont été plantées. On se souvient de la senteur quand on passe devant la raffinerie, du bruit des roues quand on passe sur le pont et on a des images de la grande côte vers la Côte-Nord. On s'ennuie des repères qui nous ont forgés.

Les conflits

Difficile de se sauver après une chicane quand on est à 5000 kilomètres de notre lieu d'origine, que l'on ne connaît personne et que le seul endroit où l'on peut aller c'est 10 pieds plus loin. Un jour de fatigue prend l'allure d'une tragédie. Ça arrivait avant. Ça arrive encore. La différence est que l'on vit maintenant les uns sur les autres. Les occasions sont plus nombreuses. C'est plus difficile.

Vivre sur la route est source d'inconnu. La routine rend le quotidien prévisible. Quand l'inconnu devient quotidien, ça laisse place aux mauvaises décisions, aux malentendus, aux changements de plans. Les mots concession, adaptation et résignation prennent un tout autre sens.

Les pertes 

Quand on quitte pour longtemps, la vie nous porte ailleurs et nous continuons d'avancer. Notre entourage se passe de nous. Nous ne sommes plus là quand ils se séparent, quand ils accouchent, quand ils fêtent le dixième de l'aîné, quand ils se marient. Nous ne devenons que la question : As-tu des nouvelles? La réponse à nos courriels prends de plus en plus de temps. Les conversations au téléphone deviennent de plus en plus courtes. Notre présence s'oublie. Leurs vies ne changent pas et  continuent sans nous. Notre vie a changé et continue sans eux.

Quand on quitte pour longtemps, ce que l'on avait avant disparaît. De nouveaux souvenirs se forment, ce qui existait n'existe plus. La grande maison, les sorties au resto en amoureux, le souper chez grand-maman, les cours de musique, la séance de tai-chi, la gymnastique du samedi matin, le feux de camp entre amis...

L’imprevisible

Manquer de batterie en boondocking à -10C et que le chauffage ne marche plus. Devoir dégeler la valve de propane. Ne plus avoir d'essence quand survient l'embouteillage. Avoir un blow-out (Explosion d'un pneu) sur la fifthwheel au milieu de nulle part quand il pleut et qu'il est trop tard. Rouler plus que prévu et ne pas savoir où s'installer. Dormir sur le divan quand il vente trop juste pour être certain que tout est correct. Retenir ses larmes quand on ne sait plus où donner de la tête. Continuer quand on sent que l'on est perdu. Rouler dans un chemin de terre quand on s'est trompé de route. Trouver une solution quand on se retrouve dans un cul-de-sac.


Il faut être prêt à toute éventualité. Si vous l'aviez prévu, ça n'arrivera pas. Ce sera plutôt tout ce que vous pensiez impossible. Tout ce qui n'a aucune chance de se produire!

L’intimité et l’espace

400 pieds carrés. Mettez-y une cuisine, une salle à manger, un salon, deux chambres, cinq lits, deux salles de bain, une douche, une salle de lavage. Reste-t-il de la place? Bien sur que oui parce que l'on ajoute aussi six personnes et un chat.

De quoi parlions-nous? Ah oui, intimité et espace. Tout est dit je crois!!!

Le reste

On passe des heures au téléphone à essayer de régler ce qui n'existe pas. Il n'y a pas de case : Nomade à temps plein sur les rapports d'impôts. Les assurances ne sont pas adaptées, les crédits dimpots sont à inventer et les gouvernements ne savent pas quoi faire de nous. Nous ne sommes pas retraités ni pensionnés, même les douaniers ne savent pas quoi dire!

Régler le quotidien quand on vit en zone grise se révèle ardu. Essayez de prendre la photo de votre permis de conduire quand vous êtes en Californie. Ou de signer la nouvelle entente de carte de crédit lors de votre journée à la plage en Foride. Il se pourrait que vous deviez trouver une autre solution!

Ah! Et il y a toujours quelque chose qui brise. Ça brasse sur la route dans un VR. Ce qui veut dire que la structure est en constant mouvement. Une fenêtre qui n'ouvre plus, un joint descellé, une porte qui ne ferme plus, une crevaison, etc, etc, etc. Vous apprendrez la mécanique, l'électricité, la rénovation beaucoup plus vite que vous ne le pensez!

Ça semble difficile

Ce n'est pas que l'on veuille se plaindre. C'est seulement que ce n'est pas aussi rose qu'on le croit. Que c’est plus que tous les articles que vous lisez. Que c'est plus compliqué. Ce n'est pas vrai que c'est plus facile ou plus simple parce que l'on est en vacances... Il y a bien longtemps que les vacances sont finies.

Mais, vous savez quoi? Malgré tout cela, partir a été la plus belle décision que nous avons prise pour notre famille. Les liens que nous avons forgés seront éternels. Rien n’arrivera à ébranler notre foi en la vie. Nous avons mis dans nos coeurs un peu de ce que la planète avait de plus beau.

N'allez pas croire que ça ne vaut pas la peine. La majorité du temps, c'est encore mieux que tout ce que nous avions imaginé. Ce qui n'était au départ qu'une aventure de quelques années s'avère devenir l'aventure du reste de notre vie. Le retour n'est plus envisageable. C'est pour toujours que nous sommes partis.

Parce que...

Même si les algues obscurcissent la plage, la mer y est toujours aussi éclatante.
Même si le froid entre par les murs, nos corps accolés nous gardent chauds.
Même si l’argent ne nous rend pas millionnaire, le coeur nous rend milliardaire.
Et même si ce n’est pas toujours facile, ça rend l’ordinaire encore plus extraordinaire!

mercredi 14 janvier 2015

Parlons d'argent!

L'argent, l'argent, l'argent! On y pense presque chaque jour. On en a besoin. On aimerait pouvoir s'en passer, mais ça fait parti des contraintes! Et surtout, c'est ce qui permet de voyager!



Ainsi donc, voici les grandes lignes de ce que peut représenter un budget en fulltiming. Au risque de vous décevoir, je ne vous donnerez aucun chiffre représentant notre budget personnel. Pour une seule, unique et très simple raison : Ça ne vous servirait à rien! Pourquoi? Parce que le budget dépend d'un nombre de facteurs trop important.

Par contre, j'ai compilé des chiffres au fil des années. Quatre ans de voyage. Deux ans de fulltiming. D'un état du sud à une province du nord. Par la rencontre de d'autres, comme nous. Je vous donnerez des indications, des exemples, des comparatifs. Vous aurez des prix et des coûts réels. Il ne vous restera qu'à faire vos propres choix.

LE VR
Le paiement actuel de votre VR restera le même que vous soyez au Québec ou en Alaska. Il n'y pas de surcharge sur le coût ou sur votre paiement.

Par contre, la dépréciation de votre véhicule sera plus importante vu le nombre de kilomètres que vous devrez parcourir ou l'utilisation "abusive" faites de votre VR. Ce qui veut dire qu'à la vente de votre VR, celui-ci aura une moindre valeur.

LES ASSURANCES
Assurances-vie personnelles : Elles restent les mêmes.

Assurance médicale : À prendre surtout si vous voyagez en dehors du Québec ou aux USA. N'oubliez pas la clause de rapatriement pour TOUS les membres de la famille.
- Entre 600,00 $ et 1350,00 $ par période de six mois d'absence hors-Québec et avec couverture RAMQ.

Assurance de VR et de véhicules : Il faut prévenir notre compagnie d'assurance afin d'ajouter la surprime Hors-Québec.
- Entre 10 % et 15 % de la prime annuelle.

L'ÉPICERIE
Sachez qu'il vous en coûtera différement selon que vous soyez végétalien mangeant des carottes biologiques ou carnivore dévorant le plus gros bronthosaure! Ce qui veut dire que chaque famille ayant ses besoins alimentaires, le budget épicerie est la partie avec les plus grandes variations.

Voici malgré tout le prix de certains produits de base. 
C'est prix sont une moyenne calculée à partir de mes factures personnelles.
- Poulet cuit entier : 5,99 $
- Steak Haché extra maigre : 10,98 $ pour 2,25 livres
- Lait 2% : 3,38 $ le gallon
- Beurre : 3,02 $
- Yogourt : 0,60 $ l'untié ou 2,58 $ le paquet de 4
- Farine : 1,78 $
- Oeufs larges : 2,48 $ la douzaine
- Sucre : 1,73 $
- Pain : 3,68 $
- Fromage : 5,06 $ la livre
Les fruits et légumes ont un prix semblable que le prix au Québec à l'exeption des fruits de saison comme les oranges, les pamplemousses, les cerises qui seront moins chers dans le sud des USA.

LES TAXES À LA CONSOMMATION
Chaque province et chaque état a son taux de taxation. Par contre, la majorité offre un retrait de la taxe sur les produits alimentaires, les vêtements de base et les produits pour bébé.

L'ESSENCE ET LE DIÉSEL
Pour fixer un réel budget essence, il est nécessaire de connaitre la consommation du véhicule que l'on utilise. À titre d'exemple, voici les deux types de VR que nous avons utilisé. À noter que c'est chiffres sont une moyenne. Ils tiennent donc compte des variations routières. Sachez aussi que bien que la route offre un éventail de condition, votre consommation ne changera pas énormément. Les côtes finissent par redescendre et le vent de face sera votre vent de dos au prochain tournant.

Motorisé, Classe C, 30 pieds à essence : 28 litres aux 100 kilomètres
Pick-up Diésel à vide : 17 litres aux 100 kilomètres
Pick-up Diésel chargé : 22 litres aux 100 kilomètres

USA
Un gallon équivaut à 3,78 litres
- Essence : Entre 3,69 $ le gallon et 1,99 $ le gallon
- Diésel : Entre 4,19 $ le gallon et 2,89 $ le gallon

Canada
- Essence : Entre 1,50 $ le litre et 0,79 $ le litre
- Diésel : Entre 1,54 $ le litre et 0,99 $ le litre

INTERNET
Il existe plusieurs options passant de la clé de données au Hot Spot. La couverture et les forfaits sont différents d'une compagnie à l'autre. Souvent entre 90,00 $ et 320,00 $ par mois.

Dans les campings, le WiFi est souvent disponible et parfois gratuit. Sinon, son coût varie entre 5,00 $ et 15,00 $ par semaine. Il y a une réduction pour le prix par mois et la majorité des campings offre un Hot Spot gratuit dans la salle communautaire.

CELLULAIRE
Soyez informé que votre forfait cellulaire canadien ne fonctionne plus aux USA à moins de vouloir payer pour un forfait itinérance.

Le plus avantageux est de se procurer un cellulaire en arrivant aux USA. Il est possible de prendre un forfait à la carte, entre 0,07 $ et 0,50 $ la minute, et un forfait mensuel variant selon l'utilisation et le nombre de données dont vous avez besoin. Les prix varient entre 30,00 $ et plus de 100,00 $ par mois.

LES CAMPINGS
Dépendamment des services dont vous avez besoin, le coût de votre camping sera très variable. 

Il existe trois modes de services : 
- Full Hookup comprend l'électricité, l'eau et les égouts. 
- Partial Hookup comprend l'électricité et l'eau. 
- Dry n'offre aucun service.

Les prix affichés dans cette partie sont le reflet du minimum versus le maximum par jour et sont, bien sûr, sujets à changements.
- State Park : Entre 12,00 $ et 35,00 $ à l'exception de certain State Beach allant jusqu'à 65,00 $
- National Park : Entre 15,00 $ et 35,00 $.
- Camping privé : Entre 25,00 $ et +100,00 $.
- Électricité : Comprise dans les prix au jour ou à la semaine. Chargée pour les prix au mois dans certains campings. Le coût varie entre 0,12 $ et 0,18 $ le K/Wh
- Charge pour enfants : Jusqu'à 20,00 $ par enfant, par jour.
- Charge pour animaux : Jusqu'à 10,00 $ par animaux par jour. Par contre, on a régulièrement omis de nous charger pour notre grand poilu d'intérieur!
- Douche : Souvent gratuite, mais parfois il peut en coûter 0,25 $ par tranche de trois minutes d'eau chaude.
- Lavage : 1,75 $ par laveuse et 0,25 $ par tranche de quatre minutes pour la sécheuse.

Si vous avez la possibilité de demeurer plus longtemps au même endroit, vous pouvez bénéficiez d'un prix réduit à la semaine ou au mois.
- Entre 150,00 $ et 600,00 $ par semaine
- Entre 400,00 $ et 1200,00 $ par mois.

DÉPENSES ALÉATOIRES 
- Pneus : Être sur la route nécessite l'usure prématurée des pneus sans compter les risques de crevaisons. Par exemple, après deux blow out sur des pneus chinois, nous avons opté pour des pneus américains fiables. C'est un choix sécuritaire, mais avec un prix élevé : 1867,00 $ pour les quatre pneus de la fifhwheel.
- Changement d'huile : Il en coûte le même prix qu'au Québec, par contre, il faudra le faire plus souvent.
- Entretien régulier : Gonflement des pneus, changements des filtres, bris des bassins, etc. Les prix varient d'un endroit à l'autre. Il faut magasiner.

CARTES DE MEMBRE
- Passport America : Offre un rabais de 50 % à certains campings sous plusieurs conditions
- Good Sam Club : Offre un rabais de 10 % aux campings affiliés en plus d'une escompte dans les magasins Camping World.
- Ready Camp Go : Offre jusqu'à 90 nuitées à 20 $ dans le réseau Encore.
- Thousand Trails : Offre 30 nuits gratuites et les suivantes à 3,00 $ dans les campings affiliés.
- America the Beautiful : Carte donnant accès à tous les parcs nationaux des USA.
- Parc Canada : Carte donnant accès à tous les parcs nationaux du Canada.
- Membre annuel d'un State Park si vous demeurez longtemps au même endroit.
- Cartes de réciprocité entre les divers musées, zoo et aquariums. Il existe plusieurs types, le plus simple étant de s'informer à la réception du musée que nous visitons.

Ne pas oublier de tenir compte des taux de change. Quand la dépense passera dans votre compte bancaire ou de carte de crédit, le montant ne sera pas le même. Par exemple, depuis 2014, le taux de change canadien-américain est très élevé : Autour de 1,20 $. Ce qui représente que sur chaque dollar américain, il vous en coûte 1,20 $. C'est à réfléchir, car contrairement aux dernières années, il est plus sage d'attendre au Canada pour les grandes dépenses.

Et maintenant? Partez! Mais n'oubliez pas une chose : Il vous en coûtera plus cher que tout ce que vous aviez prévu...! 

Bon voyage :-D

mercredi 23 juillet 2014

Les douanes!

C'est quand on y pense que ça nous rend nerveux. C'est le cauchemar de beaucoup de monde. 

Avec raison?

Tout dépend de la façon dont on est préparé, car tout est dans la préparation! Ce n'est pas compliqué, mais on n'entre pas dans un autre pays comme on entre chez-soi pour la plus simple des raisons : On n'est pas chez-soi! Parce qu'il faut le dire, le douanier a le pouvoir de dire oui.... Et non! Bienvenue ou restez chez-vous!

Voici donc quelques trucs pour faciliter votre passage aux douanes.



Le premier contact : Dès l'arrivée aux douanes, on présente le passeport de chaque personne qui nous accompagne ainsi que le carnet de vaccinations de notre animal de compagnie. On ajoute le permis de conduire de la personne qui conduit, les immatriculations de chaque véhicule (Auto, VR, moto, scooter, etc.) et les certificats d'assurance de ces véhicules.

Les fruits et légumes : Aucun agrume (Oranges, pamplemousses, mandarines, etc.) n'est permis. Pour les autres fruits et légumes, si ils sont préparés, c'est-à-dire coupés, lavés et prêts à manger, ils sont normalement tolérés. Ne gardez pas de grande quantité.

Les viandes : Elles sont permises si elles sont congelées ou cuites et prêtes à manger. Par contre, vérifier la veille de votre passage aux douanes pour les contraintes face aux viandes de bois et au porc. De plus, l'emballage des viandes congelées doit stipuler la provenance de la viande. Le plus simple reste de ne pas en transporter!

Les produits laitiers : Ils sont normalement tolérés si ils sont dans leur emballage d'origine et non ouverts. 

Mets préparés maison : Question délicate et souvent laissée à la discrétion du douanier. Il n'y a pas de réelle réglementation concernant les plats préparés. Comme les ingrédients sont impossibles à contrôler, le douanier peut demander de jeter tous ces mets. Bien sûr, si vous ne transportez que quelques repas, il est fort probable que vous pourrez les conservez. Par contre, si votre congélateur et vos armoires regorgent de sauce à spaghetti, de ragoût, de confitures et de pâtés ne soyez pas surpris si vous devez retirer le tout avant de franchir les douanes!

Les ingrédients secs et les conserves : Ils sont acceptés à condition que les étiquettes soient lisibles et d'origine.

Les sauces, condiments et confitures : Ils sont acceptés à condition que les étiquettes soient lisibles et d'origine.

Les oeufs : Ils sont tolérés à condition d'être cuits et prêts à manger. Ne garder pas la coquille si vous faites des oeufs durs.

L'argent : Vous ne pouvez avoir en votre possession plus de 10 000 $. Le plus simple est de ne garder que 100,00 $ par personne. Vous n'aurez pas besoin d'argent liquide pour traverser la frontière puisqu'il n'y a pas de frais d'entrée. Si vous deviez faire un achat, utilisez vos cartes de crédit.

Gardez en tête que moins vous transportez de choses, moins vous risquez d'être fouillé. Mais afin de vous préparer à une telle éventualité, gardez vos armoires accessibles, ne cachez rien et ne mentez pas. Vous n'aurez l'air que plus supects! De plus, ne transportez pas de bois, de plantes, de fleurs ou de produits qui ne sont pas d'usage courant (Par exemple, je connais une personne qui a été interrogée afin d'expliquer les raisons du transport de films négatifs! Il s'agissait de scrapbooking!).

De plus, il est essentiel de respecter les délais d'entrées, c'est-à-dire le temps qu'il est permis d'être sur le territoire du pays visité. Vérifier auprès des autorités frontalières le temps maximum qui vous est alloué. Si vous dépassez ces délais, vous pourriez ne plus avoir le droit d'entrer dans ce pays pour plusieurs années. J'ai rencontré un couple qui a vu son droit d'entrer aux USA refusé pour trois ans. C'est un pensez-y bien.

Finalement, à votre retour au Canada, vous devrez déclarer tous vos achats faits à l'étranger. Tenez une liste à jour de tous ces achats et donnez-la avec vos passeports lors de votre arrivée aux douanes. Voici les exemptions personnelles autorisées :

Pour les séjours de plus de 48 heures :
- 800,00 $ par personne
- Vin : Maximum de 1,5 litre
- Boissons alcoolisées : Maximum de 1,14 litre
- Bière : Maximum de 8,5 litres
- Tabac : 200 cigarettes, 50 cigares, 200 grammes (7 onces) de tabac fabriqué, 200 bâtonnets de tabac

Vous voilà prêts. Respirez, tout ira bien. Restez calme et répondez aux questions, ni plus, ni moins. Pas de détails inutiles. Encore moins de blagues surtout si elles ont comme sujet la sécurité intérieure du pays. Le douanier devant nous est d'abord et avant tout un humain faisant un travail important. Ils ont un devoir de sécurité. Rester poli, courtois et de bonne humeur.

Bon séjour à l'étranger!

jeudi 3 juillet 2014

Boondocking 101!

Quand on est sur la route, il n'est pas toujours simple de s'installer dans un camping. Parfois parce qu'il n'y en n'a pas à proximité. Parfois même si il y en a un, il peut être compliqué de devoir faire l'installation du VR que pour quelques heures entre deux routes. C'est à ces moments que vient l'alternative du boondocking, c'est-à-dire dormir dans le VR en autonomie en dehors d'un camping, soit dans un truck stop, un Wal Mart, un terrain commercial ou autre.

Très pratique, cette façon de dormir permet de s'arrêter pour se reposer tout en ayant accès à son VR, mais en évitant les contraintes de l'installation en camping. Il faut toutefois être préparé et connaitre quelques règles de base pour que le boondocking soit une solution agréable!

D'abord, quand vient le temps d'arrêter le VR pour y passer la nuit, il faut être aplomb, ce qui peut s'avérer difficile. En effet, les stationnements commerciaux par exemple ne sont conçus à la base que pour le stationnement quotidien de voitures. Stationner notre VR de 30 ou 40 pieds pour que celui-ci soit stable et droit demandera de s'attarder à trouver le bon endroit afin d'assurer le bon fonctionnement du réfrigérateur et notre confort. De plus, si on doit faire l'ouverture de rallonge, il faudra trouver un endroit où il sera possible de le faire. Pour ma part, je dois ouvrir la rallonge du salon pour avoir accès à la chambre des enfants. Pour ce faire, nous choisissons toujours un stationnement le long de la ligne de trottoir ou juste à côté d'un lampadaire. Ainsi, il est possible d'ouvrir la rallonge sans nuire aux autres stationnements. Il nous est par contre arrivé de n'avoir pas accès à ce type d'espace. Nous en avons profité pour faire dormir les enfants dans le salon. Ils étaient ravis de faire du camping dans le VR!!!! Ça n'a fait qu'ajouter à l'aventure, car pour être confortable en boondocking, il est essentiel de rester ouvert à la nouveauté et à l'inconnu!

Ensuite, une fois bien stationné de façon respectueuse et sécuritaire, nous pouvons entrer dans le VR et profiter d'une soirée pour faire le plein d'énergie! Bien sûr, étant ainsi installer de façon autonome, impossible de faire fonctionner tout ce qui est à l'électricité à moins de posséder une génératrice. Mais la bonne nouvelle est que la majorité des appareils d'un VR fonctionnent au propane. On pourra donc ouvrir le chauffe-eau et le réfrigérateur ainsi que le chauffage en cas de nuit froide. De plus, il sera possible de cuisiner. Mais n'oubliez pas de remplir les réservoirs de propane avant de partir!

Une chose aussi à ne pas oublier est que les sorties d'eaux grises et noires sont fermées. Ainsi, il faut restreindre sa consommation d'eau afin de ne pas remplir les bassins. Prendre une bonne douche avant de dormir ou au lever est tout à fait possible à condition de le faire rapidement. Quant à la vaisselle, vous la ferez un autre jour.

Si vous devez voyager en boondocking en période hivernale, votre VR devra être hiverniser. Ce qui implique que toutes les sources d'eau du VR sont inutilisables mises à part les toilettes à condition d'avoir ajouter de l'antigel à plomberie dans le bassin d'eau noires. Si vous êtes aventureux, vous pouvez apporter quelques bouteilles d'eau potables. Vous pourrez alors faire chauffer de l'eau sur la cuisinière et prendre un bain. Par la suite vous jetez l'eau du bain dans un fossé tout près. Mais attention, je ne parle pas de jeter toutes vos eaux grises. L'environnement doit être respectée en tout temps.

Autre chose à vérifier pour bénéficier des plaisirs du bonndocking, vos batteries. Il est essentiel qu'elles soient chargées à pleine capacité et qu'elles soient suffisantes pour suffire à la demande en énergie. Il nous est arrivé de devoir partir le moteur de notre Classe C en pleine nuit à -10 C, car les batteries s'étaient déchargées. Se munir d'un chargeur à batterie peut être d'une grande efficacité! Nous avons maintenant deux six volts ainsi qu'un chargeur et nous n'avons plus de problèmes même en boondocking d'hiver.

Finalement, pour éviter de devoir cuisiner avec le propane ou de manger au restaurant, je prépare toujours les repas que nous devrons prendre sur la route en plus de garnir le pick-up de muffins et biscuits maison. Des salades de macaronis froides, le nécessaire pour sandwichs, des salades de fruits et des légumes à trempette sont appréciés de nous tous.


Savoir profiter de l'autonomie de notre VR est un réel plaisir si on est bien préparer et que l'on est conscient de devoir diminuer sa consommation d'énergie. La liberté de dormir où bon nous semble ou en terrain inédit vaut largement le sacrifice. Il ne suffit que de profiter! Mais n'oubliez pas votre civisme et votre savoir vivre. Quand on s'installe en boondocking, on ne s'installe pas pour la semaine et on respecte que l'endroit où nous sommes nous est gracieusement offert. D'ailleurs, faire quelques achats et demander l'autorisation devrait toujours être un prérequis. 

mardi 24 juin 2014

Vous l'avez choisi! Et après?

Félicitations!
Vous avez fait votre choix de VR! C'est un gros achat, une dépense plus qu'un investissement. Maintenant que le choix est fait, il reste encore de nombreuses choses à régler. En commençant par le financement :

Il est possible de financer son VR en optant pour l'une des deux options suivantes : Par la banque ou par le concessionnaire. Dans les deux cas, mis à part que le taux d'intérêt peut varier, le processus est le même. Le financement se fait jusqu'à 20 ans pour un VR neuf et en fonction du nombre d'année d'usure pour un VR usagé. Par exemple, un VR 2011 sera financé sur une période de 17 ans en 2014 (20 ans - 3 ans d'usure). Les paiements peuvent être étalés mensuellement, hebdomadairement, aux deux semaines. C'est à votre choix. De plus, le financement peut comprendre les taxes, les assurances remboursements, les garanties achetées en surplus. C'est le montant total qui sera pris en compte.

Parlant de garantie, lors de l'achat, la majorité des concessionnaires offriront une garantie prolongée prenant effet à la fin de la garantie légale du VR, souvent un an. Par contre, légalement, les appareils contenu dans un VR sont couverts par la loi stipulant qu'un bien doit être fonctionnel pour une durée raisonnable. C'est donc dire que si la cuisinière brise en 18 mois, le fabriquant serait normalement tenu de remplacer ce bien. Est-il nécessaire de souscrire à la garantie prolongée? La décision vous revient, mais prenez le temps de réfléchir si l'investissement demandé, souvent entre 1300 $ et 2000 $, vaut le coût de remplacement.

Finalement, lors de l'achat, il vous faudra assurer votre VR. Plusieurs forfaits sont offerts selon l'utilisation que vous ferez de votre VR. Il vous faut alors vous questionner : Serez-vous saisonniers ou nomades? Voyagerez-vous au Québec, au Canada, aux USA? Si vous faites l'achat d'un véhicule neuf haut de gamme, qu'il soit motorisé ou pas, il vous sera probablement demandé de faire l'installation d'un système de repérage (Du type Boomerang ou Tag). Le coût de ce système est souvent remboursé en partie lors de la signature du contrat d'assurance et vaut l'investissement.

Vous avez fait le financement, votre VR est assuré, il est maintenant prêt à être utilisé. Êtes-vous bien équipé?

Il y a trois choses de base pour profiter de son VR : la fosse septique, l'eau et l'électricité. La majorité des VR seront munis du cordon électrique, variant de 15 à 50 ampères. Par contre, le tuyau d'eau et les boyaux de fosse septique ne seront pas toujours inclus. Pour l'eau, il est essentiel de faire l'achat d'un tuyau de type alimentaire, les tuyaux d'arrosage standard n'étant pas recommandés, d'une longueur minimum de 25 pieds. Quant aux fosses, faire l'acquisition de boyaux en plastique épais d'au moins 20 pieds et d'un bouchon anti-odeur est nécessaire.

Maintenant que l'essentiel est réglé, il ne vous reste qu'à vous installer pour être confortable. Pour ce faire, vous aurez besoin de tout ce qui constitue le confort. Je vous suggère le minimum suivant :
- Prévoir 2 couverts par personne est suffisant et ajouter quelques plats de plastique de diverses grandeurs pour les restes.
- Avoir un ensemble de base pour faire cuire les aliments. Il n'est pas nécessaire d'investir puisque le propane utilisé pour la cuisson endommagera cet élément. Il se pourrait que vous deviez les remplacer après quelques mois d'utilisation.
- S'équiper des articles de base domestique est un atout. Serviettes, savon, shampoing et revitalisant, débarbouillettes, tapis de bain, draps, couvre-lit, élastiques et brosses, brosses et pâte à dents, effets personnels féminins, savon et linges à vaisselle pourront ainsi être laissés en permanence dans le VR. Il ne restera qu'à transporter les vêtements et l'épicerie. De plus, pour l'épicerie, les essentiels de base peuvent être laissés dans le VR aussi : Ketchup, sauce et produits en conserve, chips, pâtes alimentaires sans oublier les sucre, farine, sel, poivre, épices, etc.
- Pour l'installation du VR, avoir sous la main un niveau afin de stabiliser le VR, des bloqueurs de roues afin d'empêcher les roues de bouger et des blocs de mise à niveau pour surélever le VR sont des incontournables.
- Pour l'extérieur : des chaises pour chacun, une table, un tapis pour la sortie du VR, des jeux pliables et démontables.
- Si vous avez des enfants, n'oubliez pas leur doudou préféré, leurs jouets favoris et plusieurs ensembles de rechange.

Vous voilà maintenant prêt à prendre la route dans votre nouvelle maison! N'oubliez pas d'être bien arrimé et balancé. Pour ce faire, arrêtez-vous à une balance de la patrouille de la sécurité routière. Assurez-vous par contre qu'elle soit fermée aux camionneurs. Si les signaux lumineux ne clignotent pas, c'est que la balance est fermée aux camionneurs, mais elle reste fonctionnelle en tout temps. Avancez les roues pour que chaque essieu soit sur une des plaques. Vous aurez le total par essieu et le total de l'ensemble sur le tableau à droite de la balance. Prenez le temps de le faire et ne soyez pas surchargé. Pour vérifier le poids que votre VR peut transporter, lisez l'étiquette jaune apposée sur le cadre de la porte d'entrée ainsi que sur l'un des murs extérieurs. Ne dépassez pas le maximum autorisé. Il en va de votre sécurité.

Finalement, prenez votre temps et relaxez. Vous êtes en vacances!

jeudi 1 mai 2014

Choisir son VR!

Quand vient le temps de devenir fulltimer, il y a des décisions qui sont essentielles. Le choix du Vr est une des étapes les plus importantes. On ne choisit pas en fonction de quelques semaines de vacances estivales. On choisit sa maison!

Voici donc les différents choix qui s'offrent lorsque vient le temps de magasiner cette maison... Sur roue!

Le motorisé :

Le VR qui permet d'être confortablement installé tout en étant sur la route. Par contre, il ne faut pas oublier que tous les passagers doivent être attachés en tout temps et qu'il est interdit de dormir ou de circuler dans le véhicule en mouvement.

Classe A

De type autobus, il peut aller jusqu'à une longueur de 45 pieds. La chambre principale est située à l'arrière et il est possible d'avoir certains modèles avec deux lits superposés. Il est proposé à essence et pusher diésel. Étant donné la grosseur, de nombreux coffres situés autour du véhicule permettant une bonne capacité de rangement. Par contre, il est difficile à stationner et nécessite une deuxième voiture pour les déplacements courants.

Classe B

Le plus petit et le plus compact des motorisés, il est facile à déplacer et permet une plus grande malléabilité sur la route. Il peut être stationné à peu près n'importe où. Il peut venir en format pratique avec la plupart des commodités jusqu'aux modèles plus luxueux offrant tout ce dont un voyageur à besoin, mais son espace intérieur est limité.

Classe C

Il est souvent le motorisé des familles vue la capucine de type dortoir au dessus de la cabine de conduite. Certains modèles offrent aussi deux lits superposés ce qui peut facilement accommoder six personnes. Il est d'ailleurs le véhicule de location de plusieurs compagnies. De plus, il est souvent pourvu de coffres qui permettent le rangement. Il peut être facile à stationner, mais il est préférable de l'utiliser avec une deuxième voiture pour faciliter les déplacements hors camping.

La caravane :

Le VR qui nécessite d'être tiré et qui implique que tous les passagers doivent être assis dans le véhicule tracteur. Il est interdit de demeurer dans une caravane lorsque celle-ci est en mouvement.

La tente-roulotte

Le VR le plus vendu et souvent le premier achat. Elle est économique, facile à tirer et à manipuler. Elle peut d'ailleurs être à l'arrière d'une voiture compacte sans problèmes. Par contre, le rangement est déficitaire  et elle ne comporte pas toutes les commodités en plus de ne pas être confortable par temps froid.

L'hybride

À mi-chemin entre la tente-roulotte et la roulotte, elle offre le confort de murs fixes et la flexibilité de lits rabattables en plus d'offrir toutes les commodités. Par contre, par temps plus frais, il sera difficile d'être confortable et ne permet pas beaucoup le rangement. Peut être tirée par une voiture.

La roulotte

Offerte en différentes grandeurs, elle comporte toutes les commodités et peut offrir jusqu'à deux chambres séparés et quatre lits superposés. Elle est construite sur un plancher droit et l'entrée n'est composée souvent que de deux marches. Toutefois, son espace de chargement est limitée et les coffres sont peu nombreux et petits. Elle peut être tirée par un VUS ou une camionnette de type 1/2 tonne.

La caravane à sellette ou fifthwheel

Elle est offerte en plusieurs grandeurs et propose de nombreux modèles de plancher. Certains modèles offrent deux chambres séparés et quatre lits superposés. Offrant de grands coffres, il est facile de ranger ses effets. L'intérieur nécessite toutefois l'ajout de marches pour accéder au devant. Elle doit être tirée par une camionnette HD 3/4 ou 1 tonne.

Le toy hauler ou type garage

Il peut être motorisé, caravane ou fifthwheel. Il offre tout le confort d'un VR à l'avant et est séparé par une porte qui donne sur un espace de garage qui peut être utilisé pour transporter une moto, un vtt, un kart de golf ou une petite voiture.

Peu importe le choix de VR, il est essentiel d'en vérifier sa fabrication. Pour ce faire, voici quelques pistes afin de faire le bon choix.

- Les murs peuvent être fabriqués de bois et de vinyle, ce qui permet un plus bas coût de construction et donc, une économie au prix d'achat. Par contre, ce choix implique un poids total plus important, le risque de moisissures et une moins grande isolation. Les murs construits en aluminium et fibre de verre sont plus légers et offrent une bonne isolation, mais ils seront plus chers à installer ce qui se reflétera sur le prix d'achat. Ils seront par contre plus durables et ne nécessitent pas, ou très peu, d'entretien.

- Lors de la visite d'un VR, il est important d'ouvrir les tiroirs et les panneaux, relever les tapis sous les extensions, regarder les caoutchoucs, vérifier sous les meubles et lever le lit afin de vérifier si il y a entrée de lumière ou d'air. S'assurer que les fenêtres sont bien fixées et que le plancher et les murs sont droits et exempts de bosses (Ce qui pourrait laisser croire à une fuite d'eau).

- À l'extérieur, vérifier les joints de murs, les caoutchoucs d'extension, la membrane de toit afin de s'assurer qu'ils sont en bon état. Ouvrir les coffres et lever les tapis.

Finalement, le grande question... Combien ça coûte?

Les prix varient selon les critères recherchés. Il est donc essentiel de dresser une liste de ce dont on a besoin et ce qui peut être mis de côté. Le meilleur moyen de faire cette liste est de se questionner sur l'utilisation que l'on fera du VR. Ferez-vous de grandes routes ou serez-vous stationnaire? Voulez-vous une chambre pour chacun? Avez-vous le HD nécessaire? Voulez-vous entretenir une deuxième voiture? Combien de personnes êtes-vous? Serez-vous sur la route par temps froid? Toutes ces questions, et bien d'autres, doivent être répondues avant de faire l'achat final.

Et surtout, visitez, regardez, questionnez. Votre choix fera partie intégrante de votre nouvelle vie... Celle de fulltimer!