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samedi 22 décembre 2018

Du 17 au 22 décembre 2018

Entre le Québec et la Caroline du Sud en arrêtant à Jonestown-Hershey et à South of the border!

lundi 13 août 2018

Le tour de la Gapsésie en quelques arrêts!

Faire le tour de la Gaspésie, c'est un beau grand rêve pour plein de monde. On pense à la mer, aux paysages grandioses, à la douceur de vivre. Mais on pense aussi à la longue route qui nous attend!

Comme on est contemplatif et qu'on aime prendre notre temps, on ne pouvait envisager de ne pas profiter de toutes ces heures de route pour s'arrêter! Pourquoi pas une chute pour dîner, un pont pour marcher ou un parc pour la collation?

On partage avec vous ces quelques arrêts qui ont parsemé notre grand tour.

Le voile de la mariée : Sur la 132, aux environ de La Martre, il y a un arrêt pour quelques voitures au pied d'une belle chute d'eau. De l'autre côté de la route, c'est la mer. Nous nous sommes arrêtés ici pour dîner sur la route vers St-Georges-de-Malbaie. Merci Isabelle pour la suggestion!


Parc touristique et quai de Port Daniel : On s'est arrêté ici pour dîner en route vers New Richmond. Comme c'est un site d'informations touristiques, le stationnement est grand, et il y a un trampoline de type "Jumping Pillow" pour amuser les enfants. Ne soyez donc pas pressés, car votre arrêt sera peut-être comme le notre : Un peu plus long que prévu!

Parc municipal de Caplan : J'avoue que nous sommes venus ici juste pour le plaisir en revenant de notre randonnée à Bonaventure. Mais comme le stationnement est très grand, il est un bon arrêt aussi en passant. Le parc est vraiment chouette, on peut se baigner dans la baie et il y a une belle chute au bout de la plage. Sans compter qu'il y a des toilettes et des tables.



Parc municipal de Carleton-sur-Mer : Après trente minutes, sur la route du retour, on a aperçu ce parc. À l'unanimité, on voulait s'arrêter. Juste le regard sur la grande glissade faisait envie. C'est l'un des plus beaux parcs de tous nos voyages. Je vote pour que toutes les villes aient de ces installations! Tyrolienne, piste de vélo, glissades, bascules, modules divers... Tout y est. Sur le bord de l'eau en plus. Après plus d'une heure à jouer, on a finalement dîner sur place. Ce parc est l'une des raisons pour lesquelles on reviendra dans la région :-)





Pont couvert de Routhierville : Entre la Baie-des-Chaleurs et la Matapédia, il y a une halte aux abords de la rivière. Juste à côté, pour accéder à la ville de Routhierville et franchir la rivière, on emprunte un pont couvert. Le pont est accessible aux autos avec un trottoir de bois pour les piétons. Nous avons pris le temps de traverser de l'autre côté. En plus d'admirer le travail de construction du pont, on pouvait se dégourdir les jambes et prendre une collation.



En plus de ces arrêts de route, on vous suggère aussi ces lieux pour profiter encore mieux de votre voyage :

Plage de Barachois : André est allé pêcher à quelques reprises pendant notre voyage. Le plus beau "spot" et celui qu'on a préféré a été celui de la plage de Barachois. Comme il y avait plusieurs pêcheurs, on pense qu'on n'est pas les seuls à apprécier l'endroit. Comment ne pas aimer pêcher dans l'océan Atlantique, dans une eau claire, face au Rocher Percé?


Parlant du Rocher Percé, la plus belle vue qu'on en a eu a été sur la route entre St-Georges-de-Malbaie et Coin-du-Banc. On y voit le rocher de l'autre bord, celui qu'on ne voit pas souvent.


Rivière aux émeraudes (Du Portage) : Pour s'y rendre, la majorité des gens prennent le sentier pédestre de cinq kilomètres. Sauf qu'il est aussi possible de s'y rendre par un sentier d'un peu plus d'un kilomètre. Il suffit de prendre le chemin de la carrière jusqu'au bout. Après le stationnement du grand sentier, le chemin devient en garnotte et vous mènera à la carrière, la route étant un cul-de-sac. Vous pouvez vous stationner juste à l'entrée du sentier. Mais n'oubliez pas d'être responsables et ne bloquez pas le travail de la carrière et des travailleurs. Parce que "OUI", il y a vraiment une carrière sur le chemin de la carrière! Avec toute la machinerie que ça implique.

Vous nous le direz si vous allez dans un de ces endroits. Ils ne sont peut-être pas les plus touristiques, mais ils contiennent des souvenirs qu'on a envie de conserver. 

mardi 7 août 2018

Bonheur pur dans la Baie-des-Chaleurs

Pour vivre tout entier notre tour de la Gaspésie, il fallait évidemment passer par la Baie-des-Chaleurs. On perd l'océan. On perd doucement la mer aussi. Mais les falaises rougissent et le rivage se change pour devenir de sable.

André tenait beaucoup à y venir. Il me parlait de beauté, il y avait de l’évidence dans ses mots et il avait raison. Elle est magnifique la Baie-des-Chaleurs. Elle est douce et joyeuse. Elle est familiale et accueillante. Je dois avouer qu’on a pensé y rester! Il me semble qu’on pourrait être heureux ici. 


Il n’y a pas que la baie. Il y a une rivière. L’une des plus pures du monde. Sur deux jours, nous l’aurons admirée. D’abord par la randonnée au Domaine de la chute du ruisseau creux. Il y a plusieurs sentiers dont celui qui longe la rivière, celui qu’on a choisi. On s’est rendu jusqu’à la source en prenant bien le temps de descendre à la rivière souvent… juste pour l’admirer. Vous savez, pour nous, voyager c’est surtout vivre et se laisser prendre par les lieux, pour les garder toujours en nous. La rivière Bonaventure est dans une classe à part. Jamais nous n’avions vu d’eau aussi limpide. C’est rassurant de savoir, et de voir, que ça existe encore! 






Le lendemain, on se dirigeait vers Le Malin : Un rapide R2 idéal pour le plaisir du rafting en famille, mais surtout extraordinaire pour se laisser flotter et descendre plus bas. Le terrain est privé, on est accueilli par le propriétaire qui nous guide jusqu’au stationnement. Ce n’est pas encore très connu. Seuls quelques « 4 roues » et résidents des alentours profitent aussi de l’endroit. On est sûrement les seuls touristes. Peut-être est-ce le temps de l’année, mais pour nous c’est un privilège. 



Je ne sais pas combien de descentes on a faites. Tout ce que je retiens est qu’on descend et qu’on remonte. Le bonheur est immense, on ne fait que rire! L’eau est si claire que l’on a l’impression de quelques centimètres alors que même André, qui fait six pieds, ne touche pas le fond. Le courant est fort, mais en nageant vers le rivage, on touche pieds. Pour les familles avec des enfants plus jeunes ou qui ne nagent pas bien, on peut emprunter des gilets de sauvetage au propriétaire à l’entrée. 





Sincèrement, j’ai eu envie de garder le secret pour éviter tout ce que l’humain est capable de faire pour détruire. Parce qu’on a malheureusement ramasser des déchets. Mais je vous fais confiance. Pour que le message passe et qu’on devienne sensible et amoureux de cette nature encore libre. 

Pour terminer, chaque jour, nous sommes allés marcher sur la plage de New Richmond. Souvent seule avec ma belle Puce le matin, mais en famille en fin de journée. La dernière journée, à la pluie battante, on décidait de faire le sentier d’hébertisme de la Pointe-Taylor. Qui a dit qu’on ne pouvait pas profiter de ses vacances même quand il pleut? Pas nous en tout cas…. 






On retourne maintenant de où l’on vient. Avec un petit pincement au cœur. Ça ne nous arrive pas souvent, mais on sait qu’il y aura une prochaine fois et on sait surtout où l’on ira!

mercredi 11 juillet 2018

La Gaspésie - De Forillon à Percé!

C'est au bout du Québec. C'est presque au bout du Canada! Ce n'est plus vraiment le fleuve, c'est un peu la mer, mais c'est surtout l'océan. À l'horizon? Rien, sauf si on a suffisamment d’imagination pour voir Terre-Neuve.

L'eau est claire et d'un bleu profond. La brise vient de loin, emportant avec elle un brin de senteur de sel et de poisson.

J'ai trop de photos. Pas assez de mots. J'essaye quant même de vous raconter...

On s'est installé à St-Georges-de-Malbaie. Officiellement, il faut dire Percé. Officieusement, c'est un morceau d'un ensemble de villages pour en relier un grand. La St-Jean s'est vécu avec un feu de camp visible sur des milles, les couchers de soleil sont dans les plus beaux qu'on ait vu et il y a dans les gens un plaisir de vivre qu'on voudrait croiser plus souvent.




Notre première sortie a été pour Percé, celle qui porte le nom du rocher. À mois que ce ne soit l'inverse? Il y a de la fébrilité, au détour du croche, juste avant la grande côte, quand on aperçoit le village. Le Rocher Percé, ce n'est qu'une grosse roche. Sauf qu'il y a un peu de l'âme du Québec là-dedans et qu'on doit le voir au moins une fois dans sa vie!



Passée la fébrilité, on s'avoue déçu. Le rocher est bien là, mais pas le trou. On marche sur le quai, qu'on n'atteint pas jusqu'au bout à cause des barrières. C'est plein de ciment et de bateaux de croisières. Il n'y pas le petit quelque chose qu'on attendait. Ceci dit, c'est bien entretenu et il y a même des travaux d'embellissement.

On pensait se rendre sur l’Île Bonaventure pour voir les fous de bassan. C'était avant de réaliser qu'on payait cher pour polluer la mer et déranger des oiseaux dans un lieu protégé. On le protège de quoi au fait? On devrait penser à le protéger de nous!

Je sais, ça semble bien négatif. Un peu peut-être, même si ce n'est pas l'impression que l'on souhaite. Vous savez qu'on préfère la nature. On est seulement déçu des dommages que l'on fait à un lieu qui mérite plus de respect. Je pense aussi au monsieur, ses billets dans les mains, qui poussait les gens descendant d'un des bateaux pour s’asseoir à la meilleure place. Mais pourquoi?

Alors donc, si vous voulez voir le rocher avec son trou, il vous faudra vous rendre à la halte, en haut de la côte Surprise. La vue est magnifique et beaucoup plus paisible. C'est ici que l'on a trouvé notre « quelque chose » à nous. Et SVP, n'allez pas par la mer pour y marcher. Avec le frottement des mains, le beau rocher s'effrite. Qu'en restera-t-il dans dix ans? Dans cent ans? Je voudrais que l'on prenne le temps pour admirer sans avoir besoin de démolir, de pousser ou de polluer.


Juste en dehors du village, il y a la grotte. En fait, ce n'en est pas tout à fait une, mais plutôt le nom que les gens d'ici lui donne. Il s'agit d'une chute d'eau devenue avec le temps un lieu de recueillement. Certains y viennent pour célébrer Marie. Dautres pour la magie. Il y avait d'ailleurs une maman et sa grande fille venu y célébrer le solstice. Sachez que le chemin pour y parvenir est un vrai « ch'min d'bois ». André dirait « une trail de vaches ». Mais si vous ne craignez pas quelques trous dans un chemin à peine plus large que le pare-choc, je vous conseille d'y venir!


Un peu plus loin, entre Percé et Gaspé, nous nous sommes rendus à la rivière du Portage. Mieux connue sous le nom de la rivière aux Émeraudes, à cause de la couleur verte de l'eau que l'on doit aux algues accrochées aux roches sur le fond. Soyez prudents si vous marchez dans l'eau, c'est très glissant!

Après un sentier plus ou moins long (5 km ou 1,5 km), accidenté, parsemé d'escaliers et que l'on a adoré, on peut se rendre à la chute aux émeraudes. En été, on peut s'y baigner. À notre passage, l'eau était encore froide. Nous avons tout de même marché des deux côtés de la chute, les deux pieds dans l'eau (Je ne sais pas comment on aurait pu y résister!). L'eau est claire et on peut y voir de nombreux poissons.




Parlant de sentiers, nous n'allions pas passer à côté d'un parc national fédéral : Nous nous sommes donc rendus à Forillon.

Parait-il qu'il y a des ours. Des porcs-épics. Des orignaux. Des... Plein d'animaux qui ne se seront pas montrés le bout du nez! On sait pourtant qu'ils étaient là pour les traces indéniables qu'ils laissent derrière eux. On a bien essayé le sentier le plus fréquenté par toutes ces bêtes. J'avoue que j'espérais beaucoup les apercevoir. Surtout les ours! J'en ai pourtant vu souvent, mais j'avais envie de vivre le moment avec les enfants. Malheureusement, le sentier n'était pas que fréquenté par les animaux. Il l'était aussi par d'autres bêtes à deux pattes. Vous savez celles qui prennent toute la place et qui font du bruit! Nous marchions sur l'autoroute de Forillon. Nous n'étions pas les seuls à vouloir croiser la nature, et ça se comprend. Mais pour nous, c'était beaucoup trop de monde. On a donc rebroussé chemin en passant par le sentier boisé qui mène à la baie pour choisir des randonnées moins achalandées. Heureusement que nous n'étions qu'en juin. Je n'ose imaginer juillet, pendant les constructions.






La bonne nouvelle est que comme tout le monde marchait sur l'autoroute sauvage, il n'y avait plus que nous partout ailleurs! Il n'y avait peut-être plus d'ours, mais on retrouvait la nature silencieuse que l'on aime. Nous nous sommes alors rendus dans le sentier de la chute. La randonnée n'est pas très longue, mais elle est exigeante. Certains passages sont plus escarpés et il y a un grand nombre d'escaliers. Apportez de l'eau et des cuisses reposées, et oubliez la poussette.



Nous nous sommes ensuite dirigés vers Fort-Péninsule afin de descendre entre ses murs bien cachés des regards. Pendant la deuxième guerre mondiale, plusieurs centaines de soldats tenaient le fort contre les attaques. On ne connaissait pas cette partie de l'histoire du Canada. C'est bien triste de réfléchir aux raisons de l'installation de ce fort, mais nous avons grandement apprécié y avoir accès. Surtout les canons!




Nous avons fini notre visite par un arrêt à Penouille. Le soleil déclinait derrière les nuages gris qui commençaient à couvrir le ciel. Nous avons marché la passerelle du marécage. Il s'en dégageait une aura de mystère.


Le lendemain, on profitait de notre dernière journée pour marcher jusqu'aux chutes qui s'écoulaient des falaises de notre camping. Elles étaient très belles et on prenait le temps... De marcher et de découvrir ce que la mer avait rejetée. On a même trouvé de gros rochers remplis de quartz et de pyrite. Je ne sais pas pourquoi, mais on aime les chutes. Pour leur puissance sans doutes. Parce qu'elles nous rappellent que l'eau qui s'en écoule trouve toujours sa route qu'à la rivière, jusqu'à la mer. Un peu comme nous peut-être!




Et puis, André est allé à la pêche. Ça faisait longtemps qu'il n'y allait plus et il ressentait l'envie d'y retourner. Quatre belles truites arc-en-ciel l'auront rendu heureux. Peut-être pas les plus grosses, mais il aura partagé son bonheur avec ses trois garçons dont Keanan qui aura aussi eu le plaisir d'en prendre une. Je crois bien qu'il y aura quelques excursions de pêche entre gars qui viendront bientôt!

Finalement, j'avais plus de mots que je ne le pensais. C'était simple quand on y pense : Des randonnées, des oiseaux, de la nature et de l'eau. C'est ce qui laisse nos plus beaux souvenirs. Et j'espère que ça vous aura donné envie de venir tout au bout de ce côté du fleuve. De Forillon à Percé, ton coin de pays, on le ramène avec nous et on se le garde au cœur pour toujours!