Translate

mardi 28 avril 2015

Deux ans!!

2 ans!!!

Notre vie a beaucoup changé... En mieux! Elle a pris une tournure que nous n’attendions pas. Nous n’avions pas vraiment fixé de date ou de délai. Nous n’avions pas non plus d’objectifs à atteindre.

Nous ne voulions que profiter de nos enfants, de notre couple, de notre vie.

Il n’est plus question de s’en passer ou d’arrêter.

On commence la troisième année. Nous n’avons toujours pas d’objectifs, de buts ou de délais. On verra bien où la vie nous mènera. Il y aura de nombreuses routes ; Nous prendrons le temps de les découvrir.


Après tout, il n’y a pas de limites! Sauf celles que l'on s'imposent. Avons-nous des limites? Bah, pas le temps pour ça... On est occupé à vivre!

lundi 27 avril 2015

Iowa 80 ou Hommage aux camionneurs!

Ce n'est pas vraiment une attraction touristique. Au fond, ce n'est qu'un truck stop.
Sauf que...


Papa avait une compagnie de déménagement. Il avait des trucks, bien sûr. C'était il y a plus de 35 ans. Mon oncle préfèré a passé sa vie derrière un volant. Il a pris sa retraite, mais il reste un camionneur. Un ami précieux dans ma vie depuis plus de vingt ans passe ses semaines loin de sa famille pour être quelque part entre l’Ontario et le Québec. Mon Homme à moi, mon mari, Monsieur Six Nomades, est depuis sept ans devenu l'un d’eux. Je me rends compte que ceux que j'ai aimé le plus, ceux que j'aime le plus, gravitent dans cet univers souvent méconnu et critiqué.

Parce qu'un gros truck ça gaspille du gaz, ça pollue la planète. Ça fait du bruit, ça prend de la place. Peut-être... Mais un gros truck c'est surtout ce qui rempli l'épicerie du coin et fourni les étagères du grand magasin. C'est des milliers d'heures passées à transporter ce que chacun d'entre nous pourra se procurer. C'est aller chercher les légumes du maraîcher, le lait à l'étable et la viande à l'usine. C'est charger les matériaux de construction, le nécessaire à plomberie ou la prochaine auto.

Je sais qu’il y a de mauvais chauffeurs. Il y a des mauvais dans tout! Mais, en vrai, il y a surtout des hommes (Et des femmes de temps en temps!) qui conduisent d’été comme hiver, sous la pluie ou la neige, sur terrain plat ou en montagne, en campagne paisible ou en embouteillage de ville. Parfois critiqués, souvent mal-aimés, les camionneurs font un métier nécessaire. Et je dis métier parce que c’en est un. Pour se lever bien avant le soleil, rouler de longues heures et rester éveiller quand vient la fin du jour tout en gardant en tête que le poids de son chargement peut atteindre des poids astronomiques, il faut avoir un titre, un métier : Camionneur!

Je prends le temps de dire merci. Pour les heures trop longues et les absences trop nombreuses. Parce qu’un chauffeur de truck n’a pas le rôle du héro. On n’en parle pas assez et ils sont souvent oubliés.

Et je prends le temps de dire merci à celles qui restent. Celles qui élèvent les enfants toutes seules. Celles qui gèrent la maison toutes seules. Celles qui attendent, espèrent et assument. Parce que c'est loin d'être facile, mais que le meilleur camionneur ne peut pas être ce qu’il est si il ne sait pas que tout ira bien sans lui. Ça prend quelqu'un qui veille!

Sur ce, il fallait s’arrêter au plus gros. Ça n’a rien d’extraordinaire, mais ça faisait plaisir à mon camionneur privé! Il y avait des trucks, du chrome, des restos, des affaires de gars. Et je suis obligée d’admettre que ça valait le détour.






Iowa 80, c’est 1000 places de stationnements, 8 restaurants, une boutique d’accessoires, un show room, une salle de repos avec cinéma, un garage, les services de dentiste, médecin, chiro et massothérapeute et un musée. On dormira dans le fond (Si vous regardez bien, vous verrez à gauche un bout du devant de Fweel attachée au pick-up) pour ne pas être dérangé et au lendemain, nous ferons le tour.






Ah, Monsieur Six Nomades, vous savez le trucker!, est content.

jeudi 23 avril 2015

Denver - Colorado - USA

Nous avons décidé de prendre la route 285 sur toute sa longueur, de Carlsbad à Denver. Les autoroutes sont ennuyantes et trop longues. On préfère, et de loin, prendre les routes secondaires. Nous ne serons pas déçus. Cette route passe par le plateau du Colorado et traverse les Rocheuses, les mêmes que nous avons traversées au Canada et à nouveau au Montana. Sur la majorité, nous côtoierons les pics enneigés de plus de 14 000 pieds. C'est grand et majestueux!

Quand la descente s'amorce, nous voyons se dessiner Denver au Colorado. Nichée au pied des montagnes et au commencement des plaines, nous nous sentons bien malgré l'altitude qui nous joue des tours. Se promener en ville est facile et c'est accueillant. De plus, le paysage est génial avec en toile de fond la neige éternelle. De notre camping, au coeur de la ville, mais en bord de lac, la vue est magnifique.



Ce sera de façon tranquille que nous passerons notre semaine. On se prépare à traverser le corridor des tornades, on surveille la météo, les douanes viendront trop vite. Heureusement, la chaleur du printemps nous permettra de profiter du lac et de jouer dehors. Une journée plus nuageuse nous mènera vers un parc aquatique intérieur. Si vous passez par ici avec les enfants, faites le détour vers le Apex Center!



Et nous voilà reparti. Plusieurs jours de beaux temps nous permettent de nous élancer vers l’Indiana. Plusieurs heures de routes nous attendent. Plusieurs nuits de truck stop sont devant nous. On se retrouve dans trois ou quatre jours!

mardi 21 avril 2015

Great Sand Dunes - Colorado - USA

Les montagnes du sud érodent. Le vent souffle cette poussière vers le nord, au pied des rocheuses. La montagne se dresse, tel un bouclier, retenant ce sable. Les vents tourbillonant emprisonnent le tout pour en faire un grand carré de sable. Voilà, Great Sand Dunes!


Les collines de sable deviennent un peu plus hautes chaque année. Actuellement, la plus haute a 750 pieds. Nous le savions que ce serait du sable. Mais le lieu où ce sable est déposé est surprenant. Les rocheuses se dressant à plus de 14 000 pieds d’un côté et le plateau du Colorado de l’autre.



On peut y glisser aussi. Pas autant que nous l’espérions, parce que le vent souffle trop fort et qu’il déplace les grains, mais suffisamment pour que l’on puisse en rire. Surtout que nous avons de la compagnie du Québec. De nouveaux amis qui vivent à fond chaque minute de leur vie de famille. On rira surtout quand mon grand découvrira que le sable chante! En frottant les grains ensembles, le sable émet un son sourd. C’est fantastique!





Après quelques heures, les yeux plein de sable, nous décidons de faire la route menant à Zabatta Falls. Nous avons envisagé de retourner sur nos pas tellement la « trail » est mauvaise, mais nous y rendre aura certainement valu le coup. Étant à près de 10 000 pieds d’altitude, la neige y est encore présente par endroit, au grand bonheur de mes amours. Ce qui veut dire aussi que la rivière et la chute y sont encore gelées.





Pour nous rendre si près de la chute, il nous faudra marcher « sur » la rivière, à même la glace. Avec entrain, les enfants sont sous le charme de marcher sur l’eau qui coule sous nos pas. La chute encore glacée est très belle. On peut y voir l’eau surgir des montagnes sous la glace. On ne s’attendait pas à ce spectacle, nous sommes ravis!

Avant de redescendre, nous prenons le temps de regarder : La vue y est splendide!

mardi 14 avril 2015

Bandelier National Park - Nouveau-Mexique - USA

Pour les Pueblo, la nature avait son importance. Une si grande importance qu’ils en ont fait leurs maisons. Bâtir se faisait à l’intérieur des falaises. Ils n’ajoutaient que des murs le long des parois afin d’installer leurs effets et leurs familles.



Ce qu’il en reste aujourd’hui est bien peu par rapport au grandiose que ça a été. Quelques ruines réparties sur le territoire du Nouveau-Mexique et du Colorado prouvent encore que ce peuple était ici.

Bandelier National Park permet d’explorer cet univers de construction. Des dernières fondations aux échelles donnant accès aux maisons, tout est mis en place pour imaginer femmes et enfants parcourant ces lieux d’obstables, les bras chargés de bois ou de nourriture.





L’une des maison pourrait être l’ancêtre des maisons en rangée moderne : 800 pieds. On l’appelle Long house! Et tout au bout du sentier, il y a Alcôve House. Nichée en hauteur, accessible par quatre échelles et le long de couloirs étroits. On ne peut s’empêcher de se demander à quoi ce peuple pouvait penser pour avoir envie de s’installer aussi haut. Nous n’aurons pas la réponse parce que celle-ci reste un mystère. Quelques extrapolations, peut-être quelques vérités, mais pas de certitudes.




De plus, pour une rare fois, nous pouvions nous installer dans le camping du parc. Un site fantastique, en plein bois. Les enfants n'ont pas tardé à fabriquer une hutte et une bascule, et nous avons pris le temps de déjeuner, de diner, de souper et de jaser sur le feu!





Non pas que nous ne prenons pas le temps de le faire en d'autres lieux. C'est seulement que là.. Du dry en nature. On aime!

lundi 13 avril 2015

Du 9 au 14 avril 2015

Traversée du couloir des tornades pendant qu'il fait beau! Du Colorado au Michigan...

mardi 7 avril 2015

Pecos National Historical Park - Nouveau-Mexique - USA

Les Pueblo étaient là bien avant la conquête espagnole. Installés près des rivières depuis toujours et construisants des maisons à même la nature.



Le site de Pecos est l'un des plus récents campements. Un peu plus de 400 ans.




Les Pueblo ont habité ici jusqu'à ce qu'ils se rebellent contre l'envahissement espagnol. Qu'ils brulent l'église et soient déracinés par la famine et la maladie. Aujourd'hui, on peut imaginer ce que représentait leurs maisons. L'Église devait avoir des allures de cathédrale.






Après cette incursion dans l'histoire de ce peuple, on se dirige un peu plus loin dans le temps. Quand ils construisaient leurs maisons... Dans la falaise!